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Le lâcher prise, pourquoi est-ce si difficile ?


Lacher prise

Nombreux sont les conseils, les méthodes, les outils… pour atteindre ou tenter d’atteindre ce fameux lâcher prise, qui, soyons réalistes, est très difficile à observer dans notre vie. Face aux changements, aux événements, nous sommes constamment obligés de nous adapter, de réagir, de redoubler d’efforts pour arriver à ce que nous voulions, ou alors de changer de cap, de renoncer, de faire autrement… Et donc, face aux changements, aux incertitudes, à ce vide parfois ressenti dans la vie et aux épreuves angoissantes où nous sentons que tout s’effondre, nous avons tendance à nous accrocher à ce qui nous sécurise.

Lâcher…

Est-il simple de lâcher ? Lâcher ce à quoi nous tenons le plus ? Lâcher nos fantasmes et nos idéaux (de la mère idéale, du père idéal, du coupe idéal, de notre Moi idéal, d’une vie idéale…), lâcher nos sécurités quand cela est nécessaire ou imposé (affectives, matérielles), nos habitudes, nos croyances, notre vision des choses (interprétations faussées, opinions limitées par notre propre perception ou sensibilité…) , lâcher celui ou celle que nous voulions posséder, lâcher nos enfants, nos repères, tout ce qui nous rassure et nous donne une impression apparente de stabilité.

Prise…

S’agripper, c’est ce que le nouveau-né fait naturellement. Le grasping ou réflexe d’agrippement est un réflexe primitif. Quand on met un doigt ou un objet dans sa paume, il l’agrippe instantanément et referme sa main fortement dessus. Ce réflexe disparaît vers 2 mois pour laisser place à des mouvements d’agrippement volontaires. Nous avons donc cela en nous ! S’accrocher, s’agripper à une prise, c’est inné.

Contrôler plus tard…

Pourquoi avoir besoin de nous accrocher ? Besoin fort de contrôler ce que nous tenons, de dominer les événements, les imprévus, les autres. Et lorsque l’adversité se présente, que les événements contraires à nos projets nous bousculent, nous sentons que cela nous échappe et nous nous agrippons de plus belle. Nous perdons notre calme intérieur qu’une illusion de situation « maîtrisée » nous promettait. Contrôler pour se donner l'impression d’équilibre, de sens, de prise sur notre propre vie qui nous échappe fondamentalement.

Extérieur et intérieur…

Nous sommes confrontés à des aléas extérieurs (événements, les autres, l’inconnu…) que nous essayons de maîtriser et aussi à des émotions, des réactions intérieures qui nous obligent à devoir lâcher parfois pour arrêter de ruminer, de rester dans un cercle vicieux, pour retrouver notre calme intérieur. C’est un vrai cheminement qui nécessite du temps, de la persévérance et des prises de conscience : qu’est-ce que je retiens et ne parviens pas à lâcher et pourquoi ? Ne dois-je pas abandonner telle ou telle position pour sortir de l’impasse ? Ne faut-il pas que je m'ouvre aux autres et à l'imprévu plutôt que de vouloir tout contrôler ? Ne dois-je pas modifier mon interprétation ou mon angle de vision ? Quels deuils dois-je faire pour me libérer, pour grandir ?

Vers un chemin de liberté intérieure

Lâcher prise est difficile, nous demande de cesser de retenir et c’est un vrai combat intérieur. Il peut s’agir d’arrêter de s’accrocher à notre statut de victime (dont les bénéfices secondaires c’est-à-dire inconscients sont importants : nous dégager de notre responsabilité, exister aux yeux de notre entourage, amener la plainte sur soi, ne pas prendre en main sa propre existence et donc ne pas prendre de risques, ruminer et alimenter le mal vécu, entretenir la guerre contre l’autre « le fautif » …). C’est aussi d’arrêter de s’accrocher à notre Moi idéal (idéal de toute-puissance infantile, sur soi-même, sur les autres), de vouloir maîtriser l’autre ou d’agir à sa place. Arrêter de ressasser ou regretter notre passé, mais plutôt de consentir à notre histoire, à nos choix, même les pires et de vivre pour aujourd’hui. C’est ne pas s’accrocher aux personnes, aux situations quand cela ne se passe pas comme prévu, c'est laisser l’autre libre d’être et accepter ce qui est. 


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