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Stérilité du couple, famille et moi dans tout cela


Stérilité du couple

Quelle grande épreuve de vie qui questionne sur soi, sur la raison d’être ou la finalité du couple, sur les causes qui peuvent entraver le désir d’enfant. Elle amène à des ressentis très différents selon chacun, ses désirs, ses idéaux, ses croyances, le poids familial… S’interroger en profondeur peut amener, parfois à un déblocage, en tous cas si l'enfant ne vient pas, à une certaine libération psychique et un chemin vers une réalisation de soi, autrement. La stérilité peut renvoyer à des sentiments variés conscients ou inconscients : injustice (pourquoi moi ?), punition (en réparation d’une faute), jugement (que pense-t-on de moi ?), infériorité voire humiliation, sentiment d’incapacité à donner la vie, honte, culpabilité, atteinte dans notre image d’homme ou de femme, impuissance, inutilité, se sentir exclu d’un modèle qui nous permet un sentiment d’appartenance…

Stérilité et infécondité

Il y a infécondité quand la femme enceinte fait des fausses couches à répétition, sans pouvoir mener une grossesse à terme et stérilité du couple qui n’arrive pas à avoir d’enfant. Lorsqu’il n’y a pas de raison médicale, il y a un blocage qui n’est pas physique mais quelque chose empêche la fécondation. Ce quelque chose empêche la fille et le fils de devenir mère et père, comme s’ils ne pouvaient pas se prolonger, comme s’ils devaient rester malgré eux dans la place d’enfant. Il est donc intéressant de se pencher sur soi et sur son arbre généalogique.

Le poids de la famille dans la stérilité ?

Ne pouvoir donner la vie c’est représenter symboliquement une branche morte pour la génération. Parfois, il nous est transmis, explicitement ou implicitement par modèle, que devenir parent c’est donner un sens à sa vie, qu’il faut des enfants pour s’épanouir pleinement, que l’on devient femme en devenant mère, homme en devenant père… De ce point de vue, la stérilité qui nous touche nous empêche d’être heureux malgré tout et de contribuer à la transmission et la succession au sein de notre famille en tant que branche vivante. Inconsciemment, l’enfant, une fois adulte, présuppose qu’il "doit" un enfant à la génération précédente. Une sorte de dette de vie qu’il aurait à rembourser. Non seulement, le membre du clan ne peut pas rembourser ce qu’il pense devoir, mais peut ressentir une déception de la part de ses proches, éprouver un sentiment de faute par rapport aux ancêtres et aux parents.

Se questionner sur sa stérilité

Il est important de se questionner sur soi et ses envies profondes ? Y a-t-il un blocage inconscient ? Ai-je moi-même été désiré(e) ? Quelle image ai-je de la paternité et de la maternité ? Comment s’est construit mon couple ? Sommes-nous chacun libre et avons-nous vraiment envie d’un enfant maintenant et ensemble ? Dois-je avoir des enfants parce que c’est ainsi que cela se passe dans ma famille et sinon, à quoi est-ce que je m’expose ? Rejet, pression, déception, jugement, mise à l’écart, reproches, comparaison… Je pousse la réflexion un peu plus loin : et si cette stérilité qui me touche est une sorte inconsciente de résistance ou de rébellion face au modèle que je dois suivre mais dont je veux me libérer ? Me réaliser par moi-même, choisir pour moi, peut-être le bon moment pour enfanter, avec la bonne personne, peut-être ne pas devenir parent et ne pas rester dans le personnage que je suis supposé(e) être ?

Ce qui est fécond

Même si la stérilité peut être parfois insupportable à vivre, considérée comme extrêmement injuste, la vie se résume-t-elle à l’absence d’enfant ? La vraie fécondité ne réside pas dans la capacité à faire des enfants, il n’est pas besoin de procréer pour créer. On peut être femme sans être mère et homme sans être père. Alors, comment trouver des clés pour avancer malgré tout, pour remplir sa vie autrement si cette stérilité est définitive, comment se libérer des poids familiaux, pour s’autoriser à vivre sa vie même différemment de ce que nous avions prévu ou de ce qui était prévu pour nous ? La thérapie est une aventure merveilleuse pour aller sonder au plus profond de soi et trouver son chemin de développement.

 

Sources : Femme désirée, femme désirante – D. Flaumenbaum / Entre sœurs – S. Carquin et M. Vaillant / Quand l’enfant se fait attendre – M. et M. Mornet


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